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Bric à brac article 1

Bric à brac de nouvelles, à M+1, en direct de New Plymouth :).


Nous apprécions immensément l’ambiance paisible et tranquille de l’île, notamment la gracieuse sérénité des coins sauvages.

Nous avons une fascination particulière pour les plages de coquillages (voir photo) et les forêts, aux aspects tropicaux, où de grandes fougères et des pins côtoient des palmiers. Les arbres s’enlacent les uns les autres de leurs branches et de nombreuses lianes, filtrant en douceur les rayons du soleil.

Les arbres et le vent semblent se régaler des mélodies qu’ils composent pour accompagner les chants des oiseaux, lesquels nous sont tout à fait nouveaux, souvent surprenants. Nous essayons de ne plus nous contenter de les entendre, mais bien de les écouter.


Ces heures passées à méditer, en évoluant dans un milieu majestueux, parfois absolument préservé, auquel nous sommes complètement étrangers, constituent des moments profondément ressourçants. Et ce d’autant plus que, partout ailleurs, le mode de vie très à l’américaine contraste tristement avec ce monde à part, entre songe et poésie.




Ah oui, on a fait la malheureuse connaissance des redoutables « sandflies », ces tout petits moucherons proches des plans d’eau, qui attaquent en horde au lever et au coucher du soleil, à une vitesse fulgurante. Ils sont tout particulièrement friands des chevilles et des pieds, ravageant nos jambes de boutons rouges semblables à ceux de la varicelle, et qui peuvent démanger pendant des semaines, même après leur disparition. Renommés « les puputes » ((une pensée à vous mes morues chéries)), ces maudits vampires ailés nous ont condamnés à nous gratter désespérément pendant plusieurs nuits consécutives.


L’accent kiwi complique décidément toute tentative de compréhension de leur charabia. Cela dit, cet épineux détail a le mérite d’ouvrir à des interactions enjouées, car les quelques échanges provoquent chez Alex l’émergence d’un son qui ressemble au croassement d’un vieux crapaud, mais qui, si l’on tend bien l’oreille, forme un : « …what ?» perplexe et comateux.


Les néo-zélandais sont d’une sympathie notable. Ils saluent, proposent leur aide, entament spontanément et gaiement des discussions, sont tout à fait ravis de découvrir les projets de notre road trip et nous conseillent moult petits coins peu connus et cachés, où l'on se précipite avec entrain et curiosité. Le peu de monde sur la route, associé au fairplay des conducteurs, rendent la circulation et le stationnement considérablement aisés.









Ces derniers temps, nous avons fait des constats intrigants, dont nous cherchons encore la signification ((Shaun, si tu as des infos, nous sommes preneurs !)) :


Nombreux kiwis et maoris marchent pieds nus, enfants comme adultes, autant dans les parcs que dans la rue, autant dans les supermarchés que sur le béton des pompes à essence.


En outre, absolument à toute heure, et en toute circonstance, des familles ou des individus seuls se garent sur un parking, face à la mer, à la lisière d’une forêt ou plus modestement devant un commerce. Sur leurs genoux sont posés des menus de fasts foods, pizzas, glaces, chips, qu’ils engloutissent goulûment, en l’espace de quelques minutes enflammées, cloisonnés dans leur voiture. Puis ils repartent………probablement chercher la suite.


Autre élément incongru mais plutôt cocasse, celui-ci ; Dans les campagnes, notamment sur les baies de la côte Est, nous avons constaté avec amusement que les micro-ondes font office de boîte aux lettres :).


Enfin, et c’est bien agaçant, les rouleaux de papier des toilettes publiques sont presque constamment placés sur des barres rectangulaires (et non pas cylindriques), sur lesquelles il leur est par conséquent impossible, même avec la meilleure volonté du monde, de tourner. Par pudeur, nous ne vous détaillerons pas les exercices réalisés (ni les injures marmonnées les fesses en l’air) pour se procurer quatre maigres feuilles de rouleau en 2 longues minutes.

Retirer le rouleau ? S’il n’était pas bloqué par un cadenas digne des coffres aux trésors les plus convoités, c’est effectivement ce qu’on aurait fait.


Bref...




En tout cas, s’il est facile et agréable d’évoluer dans les rues ou sur les routes et de demander un renseignement, il est en revanche beaucoup plus douloureux de passer à la caisse. Le moindre produit est hors de prix, de la plus simple chaise en plastique au set de couverts en passant par l’oignon ou le chocolat. Certes, il est connu que la vie est très chère en Nouvelle-Zélande, qu'on soit végétalien ou pas…mais quand même, nous ne pensions pas qu’elle l’était à ce point !


Nous avons donc d’ores et déjà envisagé de nous confectionner des instruments de musique et, comme le font certains backpackers déchus, notamment à Auckland, proposer des spectacles de rue dans les grandes villes. Si le public n’est pas trop regardant, peut-être qu’on pourra bafouiller des morceaux d’Alain Souchon ou Claude François, à cloche-pied et en jonglant, qui sait…



Regardez comme il est bien parti ! Avec ça on va ramasser un paquet de fric.







Bref ... En attendant ces exploits, on vous embrasse bien bien fort ...






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PS : Faisons un petit jeu J.

Regardez bien les deux photos ci-dessous. Sur la première il se cache, sur la seconde elle vous épie !




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