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Epopée glaciaire



Après la jungle et ses falaises en larmes, on a remonté l’île du Sud en direction des montagnes d’Arthur’s Pass .






Chemin faisant, on a traversé des régions plus ou moins jolies, passant parfois par des villes à l’hospitalité …… peu démonstrative.





Nos pas (enfin…nos roues !) nous ont conduits sur un nouveau terrain : les glaciers de la côte Ouest. Les photos parleront d’elles-mêmes, mais ce fut un moment de jubilation intense au cours duquel, en compagnie d’un guide et d’une sympathique équipe, nous avons foulé la glace et pénétré dans ses tunnels bleu azur. Hyper chouette !!! On s’est régalés.




En direct du Franz Joseph glacier, avec la BANANE !



Pendant trois heures, on est complètement retombé en enfance



Regardez bien la photo … on peut y voir un morceau de glace qui se décroche !


Des paysages à couper le souffle


A l’origine d’un COLOSSAL fou rire aux larmes, Doudou coincé dans le tunnel glacé, le croupion en l’air, préférant filmer notre progression plutôt que de poser la caméra pour se sortir de cette délicate situation. Un fou rire absolu … j’en ris encore.



Les glaciers fondent à une vitesse record. Le guide nous expliquait que la glace sur laquelle nous marchions a vu sa superficie diminuer de façon exponentielle depuis 1965




Deux chamois se cachent sur la photo … à vous de jouer :)





Le temps passe très vite, et très lentement à la fois. Les jours raccourcissent, et notre rythme de vie ralentit progressivement par la même occasion.







Que dire … voilà cinq mois que l’on parcourt la Nouvelle-Zélande, partant à la recherche de ses plus intimes secrets, en quête de ses innombrables merveilles. Il serait injuste de dire que les paysages que nous y avons découverts sont à la hauteur de nos espérances : on devrait plutôt dire qu’ils nous ont surpris, bluffés. Cependant, la singularité de la nature néo-zélandaise, préservée, paisible et sublime, tout aussi puissante que fragile, entre en contraste avec une culture locale très (trop ?) moderne, sur nombre d’aspects américanisée, là où nous pensions rencontrer tout autre chose.


A la découverte de caractéristiques naturelles inédites s’est heurté un éprouvé de forte familiarité liée au mode de vie ambiant, seul mode de vie que nous avons toujours connu (et ici particulièrement marqué). Ce paradoxe a tôt donné naissance à la sensation latente d’être ailleurs sans être partis…


Ainsi, de ces premières découvertes et expériences découlent une curiosité grandissante et un désir ardent, demeuré encore insatisfait, de se perdre davantage. Que cherche-t-on vraiment ? Impossible d’y mettre des mots. Il semblerait que ce soit ça, peut-être, le voyage. La recherche d’une réponse à une (ou plusieurs?) question dont on ignore les termes, mais qui pourtant constitue la substance même de notre être et guide nos comportements, nos peurs, nos désirs et nos rêves.


Cette mystérieuse quête, entreprise par soi-même aux dépens de soi-même, stimule donc une pulsion qui ondule dans nos esprits depuis plusieurs semaines maintenant, et s’enroule chaque jour un peu plus autour de nos pensées, resserrant son étreinte jusqu’à ce qu’il devienne impossible de lui résister …… aussi, c’est non sans une certaine nostalgie que nous avons quitté Martial et Félicien, nos deux fidèles compagnons, peu bavards mais très attachants.



Et mes bottes Mickey, que je libère après 6 ans de bons et loyaux services … bottes qui m’ont offert le loisir de sauter fièrement dans les flaques d’eau des chemins néo-zélandais, de contempler l’océan en laissant les vagues envelopper mes chevilles, ces mêmes bottes qui m’ont aussi attiré nombre de regards effarés.





Départ imminent pour l’Indonésie.





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