L’aventure se poursuit paisiblement. Le vent glacé venu de l’Antarctique nous rappelle souvent que nous nous rapprochons peu à peu du pôle Sud en descendant vers Invercargill et la pointe de l’île.
Le van reste un excellent compagnon de voyage, quelles que soient les conditions météorologiques. En notre absence, Martial et Félicien s’y reposent, et amusent les passants. Quand il pleut, on se réserve des moments gourmands, à déguster des frites bien grasses devant un film, allongés sur la banquette dépliée en lit, en regardant de temps à autre par la fenêtre les autres backpackers cuisiner sous la pluie et le froid ! niark niark niark
Pour ma part, je comprends chaque mois davantage quel mystérieux pouvoir d’attraction et d’envoûtement le voyage exerce sur le nomade, quelles fondations internes naissent de la confrontation à l’inconnu, à l’autre, à l’immense, parfois à l’hostile, à la nature dans ce qu’elle a de plus intime. Nombre de réflexions émanent de cette rencontre, à chaque instant …
On vous embrasse bien bien fort…